FONCTIONS
Fonctions: Image, antécédent, courbe représentative.
(Les fonctions abordées sont généralement des fonctions numériques d’une variable réelle pour lesquelles l’ensemble de définition estdonné.
Quelques exemples de fonctions définies sur un ensemble fini ou sur N, voire de fonctions de deux variables(aire en fonction des dimensions) sont à donner.)
Étude qualitative de fonctions:Fonction croissante, fonction décroissante ; maximum, minimum d’une fonction sur un intervalle.
(Les élèves doivent distinguer les courbes pour lesquelles l’information sur les variations est exhaustive, de celles obtenues sur un écran graphique.)
(Les définitions formelles d’une fonction croissante, d’une fonction décroissante, sont progressivement dégagées. Leur maîtrise est un objectif de fin d’année.
Même si les logiciels traceurs de courbes permettent d’obtenir rapidement la représentation graphique d’une fonction définie par une formule algébrique, il est intéressant, notamment pour les fonctions définies par morceaux, de faire écrire aux élèves un algorithme de tracé de courbe.)
Expressions algébriques: Transformations d’expressions algébriques en vue d’une résolution de problème.
(Les activités de calcul nécessitent une certaine maîtrise technique et doivent être l’occasion de raisonner.
Les élèves apprennent à développer des stratégies s’appuyant sur l’observation de courbes, l’anticipation et l’intelligence du calcul. Le cas échéant, cela s’accompagne d’une mobilisation éclairée et pertinente des logiciels de calcul formel.)
Équations: Résolution graphique et algébrique d’équations.
(Pour un même problème, combiner résolution graphique et contrôle algébrique. Utiliser, en particulier, les représentations graphiques données sur écran par une calculatrice, un logiciel.)
Fonctions de référence: Fonctions linéaires et fonctions affines. Variations de la fonction carré, de la fonction inverse.
(On fait le lien entre le signe de ax + b, le sens de variation de la fonction et sa courbe représentative.)
(Exemples de non-linéarité. En particulier, faire remarquer que les fonctions carré et inverse ne sont pas linéaires.)
Études de fonctions: Fonctions polynômes de degré 2. Fonctions homographiques.
(Les résultats concernant les variations des fonctions polynômes de degré 2 (monotonie, extremum) et la propriété de symétrie de leurs courbes sont donnés en classe et connus des élèves, mais peuvent être partiellement ou totalement admis.
Savoir mettre sous forme canonique un polynôme de degré 2 n’est pas un attendu du programme.)
(Hormis le cas de la fonction inverse, la connaissance générale des variations d’une fonction homographique et sa mise sous forme réduite ne sont pas des attendus du programme.)
Inéquations: Résolution graphique et algébrique d’inéquations.
(Pour un même problème, il s’agit de :
combiner les apports de l’utilisation d’un graphique et d’une résolution algébrique,
mettre en relief les limites de l’information donnée par une représentation graphique.
Les fonctions utilisables sont les fonctions polynômes de degré 2 ou homographiques.)
Trigonométrie: « Enroulement de la droite numérique » sur le cercle trigonométrique et définition du sinus et du cosinus d’un nombre réel.
( On fait le lien avec la trigonométrie du triangle rectangle vue au collège. La notion de radian n’est pas exigible.)
GEOMETRIE
Coordonnées d’un point du plan: Abscisse et ordonnée d’un point dans le plan rapporté à un repère orthonormé. Distance de deux points du plan. Milieu d’un segment.
(Un repère orthonormé du plan est défini par trois points (O, I, J) formant un triangle rectangle isocèle de sommet O.
À l’occasion de certains travaux, on pourra utiliser des repères non orthonormés.)
Configurations du plan: Triangles, quadrilatères, cercles.
Pour résoudre des problèmes :
(Les activités des élèves prennent appui sur les propriétés étudiées au collège et peuvent s’enrichir des apports de la géométrie repérée.
Le cadre de la géométrie repérée offre la possibilité de traduire numériquement des propriétés géométriques et permet de résoudre certains problèmes par la mise en oeuvre d’algorithmes simples.)
Droites: Droite comme courbe représentative d’une fonction affine. Équations de droites. Droites parallèles, sécantes.
(On démontre que toute droite a une équation soit de la forme y = mx + p, soit de la forme x = c.)
(On fait la liaison avec la colinéarité des vecteurs.)
(C’est l’occasion de résoudre des systèmes d’équations linéaires.)
Vecteurs:
(À tout point C du plan, on associe, par la translation qui transforme A en B, l’unique point D tel que [AD] et [BC] ont même milieu.)
(La somme des deux vecteurs et est le vecteur associé à la translation résultant de l’enchaînement des translations de vecteur et de vecteur .)
(Pour le vecteur de coordonnées (a, b) dans un repère, le vecteur est le vecteur de coordonnées (ka, kb) dans le même repère. Le vecteur ainsi défini est indépendant du repère.)
Géométrie dans l’espace:
(C’est l’occasion d’effectuer des calculs de longueur, d’aire et de volumes.)
(On entraîne les élèves à l’utilisation autonome d’un logiciel de géométrie dans l’espace.)
STATISTIQUES ET PROBABILITES
Statistique descriptive, analyse de données: Caractéristiques de position et de dispersion (médiane, quartiles ; moyenne.)
(L’objectif est de faire réfléchir les élèves sur des données réelles, riches et variées (issues, par exemple, d’un fichier mis à disposition par l’INSEE), synthétiser l’information et proposer des représentations pertinentes.)
Échantillonnage: Notion d’échantillon. Intervalle de fluctuation au seuil de 95%* pour la proportion d’un caractère dans une population. Réalisation d’une simulation.
(Par définition, un échantillon s’obtient par tirage avec remise.
À l’occasion de la mise en place d’une simulation, on peut :
-utiliser les fonctions logiques d’un tableur ou d’une calculatrice,
-mettre en place des instructions conditionnelles dans un algorithme.
L’objectif est d’amener les élèves à un questionnement lors des activités suivantes :
- l’estimation d’une proportion inconnue à partir d’un échantillon ;
- la prise de décision à partir d’un échantillon.)
* L’intervalle de fluctuation au seuil de 95% pour un échantillon de taille n est l’intervalle centré autour de p où se situe, avec une probabilité égale à 0, 95, la proportion observée dans un échantillon de taille n. Cet intervalle peut être obtenu, de façon approchée, par simulation.
Le professeur peut aussi dire aux élèves, sans que ce résultat soit exigible, que, dans la pratique, lors de l’étude d’échantillons de taille n > 25, si f désigne la fréquence dans l’échantillon d’un caractère dont la proportion p dans la population est comprise entre 0, 2 et 0, 8 alors f appartient à l’intervalle avec une probabilité d’au moins 0, 95 ; il peut, dans ce cas, faire percevoir expérimentalement la propriété.
Probabilité sur un ensemble fini:
Probabilité d’un événement
(La probabilité d’un événement est définie comme la somme des probabilités des événements élémentaires qui le constituent.)
Réunion et intersection de deux événements, formule :
(Pour les calculs de probabilités, on utilise des arbres, des diagrammes ou des tableaux.)
ALGORITHMIQUE
Instructions élémentaires (affectation, calcul, entrée, sortie).
Les élèves, dans le cadre d’une résolution de problèmes, doivent être capables :
Boucle et itérateur, instruction conditionnelle
Les élèves, dans le cadre d’une résolution de problèmes, doivent être capables :
NOTATIONS ET RAISONNEMENT MATHEMATIQUES
Notations mathématiques
Pour ce qui concerne le raisonnement logique, les élèves sont entraînés, sur des exemples :